VIDÉO – François Hollande met les points sur les i après son aparté avec Emmanuel Macron
Invité par Anne-Elisabeth Lemoine et Patrick Cohen dans 6 à la Maison, François Hollande est revenu sur une séquence filmée le 11 novembre dernier, lors des commémorations de la Première Guerre mondiale.
Alors qu’Emmanuel Macron compte de nouveau prendre la parole ce 24 novembre devant les Français, c’est un autre locataire de l’Elysée qui s’exprimait hier soir dans 6 à la Maison, la nouvelle émission de France 2. Invité par Anne-Elisabeth Lemoine et Patrick Cohen, François Hollande a évoqué les moments forts de sa présidence et n’a pas hésité à parler de son rapport aux médias. L’ancien chef de l’Etat est notamment revenu sur le 11 novembre dernier, à l’occasion des commémorations de la Grande Guerre.
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Ce jour-là, présent avec Nicolas Sarkozy sous l’Arc de Triomphe à Paris, François Hollande s’adresse à la fin de la cérémonie à Emmanuel Macron. “Ça va ? C’est pas trop dur en ce moment ?“, demande l’ex-président socialiste. “Si, un peu“, répond son successeur, avant de le remercier de sa présence. La phrase du compagnon de Julie Gayet, interprétée comme un trait d’humour, se veut en réalité des propos sur la démocratie, comme l’a avoué François Hollande. “Ça a été saisi pour un trait d’humour, alors que pas du tout“, commente Anne-Elisabeth Lemoine.
“C’est trop difficile, seul, d’assumer autant de responsabilités”
“Non, ce n’est pas le lieu d’abord, et puis ensuite, c’est vrai que l’on n’a jamais autant affronté de crises à la fois. Moi j’ai pu connaître des crises terroristes d’une gravité et d’une ampleur exceptionnelle. (…) Mais, en ce moment, on a à la fois une crise sanitaire, une crise sécuritaire, une crise terroriste, une crise sociale énorme, une crise économique“, explique l’ancien président de la République. Alors que beaucoup reprochent à Emmanuel Macron de multiplier les Conseils de défense et de cultiver son goût pour la solitude, François Hollande appelle à la communion des forces. “Ce que je voulais dire à travers cette phrase, c’est qu’un président, quel qu’il soit, ne peut pas réussir seul. Face à autant de crises, il faut qu’il appelle les représentants du pays, majorité comme opposition, les élus locaux, les forces syndicales… parce que c’est trop difficile, seul, d’assumer autant de responsabilités”, poursuit l’ex-chef de l’Etat.
Si Emmanuel Macron doit être le seul à avoir le dernier mot, François Hollande lui demande de “s’entourer de beaucoup d’avis” et de “partager la responsabilité”. “C’est ça que j’ai voulu exprimer en cette phrase, qui n’était pas une phrase d’humour, mais plutôt une phrase sur la démocratie“, conclut l’ex-compagnon de Valérie Trierweiler, mettant un point final à ceux qui y auraient vu une plaisanterie malvenue.
Crédits photos : Capture d’écran – France 2