Sur le plateau d’Eric Brunet, un invité explique qu’il va enfreindre le couvre-feu pour le 31 décembre
Invité sur le plateau de LCI ce jeudi 31décembre, l’avocat Bertrand Périer a fait savoir qu’il ne passerait pas la nuit chez ses proches au soir du réveillon du Nouvel An et qu’il rentrerait à son domicile pendant le couvre-feu.
Les consignes sont claires : gare aux sorties après 20 heures ce 31 décembre, jour de réveillon du Nouvel An, sous peine de contravention ! Pour autant, le couvre-feu ne sera pas respecté par certains Français, qui auraient d’ores et déjà prévu de quitter le domicile de leurs proches entre 20 heures et 6 heures. C’est par exemple le cas de Bertrand Périer, invité ce jeudi 31 décembre sur le plateau d’Éric Brunet, qui officie sur LCI depuis la rentrée 2020. Alors que les invités débattaient du respect des mesures sanitaires en cette Saint-Sylvestre, l’avocat et spécialiste de l’art oratoire a fait savoir qu’il ne respecterait pas le couvre-feu, car il “a passé l’âge des réveillons endiablés”.
“Je rentrerai chez moi, je ne vais pas dormir chez eux !”, a-t-il ajouté, tout en sachant que “ça ne sera pas bien”. Bertrand Périer compte passer la soirée avec “pas plus de six amis”, soit le maximum recommandé pour respecter la distanciation sociale. Et d’ajouter, dans un éclat de rire : “Peut-être que je croiserai Rocco Contento… à tout à l’heure !”, à l’attention du porte-parole IDF du syndicat Unité SGP Police FO, également présent autour de la table des débatteurs. Pour rappel, l’amende en cas de non-respect du couvre-feu s’élève à 135 euros, une information qui a échappée au porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, piégé par Jean-Jacques Bourdin.
Les craintes des soirées “pyjama”
Dans un micro-trottoir diffusé pendant l’émission, les jeunes Français interrogés sont nombreux à affirmer qu’ils respecteront le port du masque, les gestes barrières et les distances entre les convives, même s’ils sont plusieurs à avoir évoqué une soirée “d’une quinzaine” de personnes. D’après l’avocat Bertrand Périer, “dans la jeunesse, ils vont beaucoup se rassembler et dormir sur place jusqu’à 6 heures du matin, ce qui est une heure raisonnable de 1er janvier à 18 ans”. Au cœur des interrogations : les fêtes clandestines et les soirées “pyjama”, organisées car les fêtards ne sont pas autorisés à quitter le domicile après 20 heures. Une concentration potentielle de fêtards qui laisse craindre une éventuelle reprise de l’épidémie à la rentrée. D’après le Professeur Gilles Pialoux, il faudrait même “oublier” le 31 décembre, comme il l’évoquait sur le plateau de RMC le 10 décembre.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran LCI
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