NKM, Dati, Hidalgo: quelle femme prendra Paris?

February 29, 2020 0 By HearthstoneYarns

Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati. Trois femmes, trois parcours, trois programmes pour Paris. Les postulantes potentielles au poste de maire auront l’occasion de montrer ce qu’est la politique au féminin. Attention les yeux.

Une femme candidate de l’UMP pour la mairie de Paris, ça aurait de la gueule», selon Rachida Dati. Et deux candidates à la primaire, ça en jette?

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Elle était persuadée d’être la seule femme à droite à briguer l’Hôtel de ville en 2014. Mais cette semaine, on ne parle que de ça: Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait se lancer rapidement dans la course à l’investiture à droite, poussée par François Fillon qui, lui, y renoncerait.

NKM, 39 ans, est maire de Longjumeau, ancienne ministre, et elle vient de créer un mouvement, la France Droite, mini-parti qui compte à ce jour 1300 adhérents. Porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, elle n’en est pas à sa première bataille politique. Elle aurait déjà contacté un à un chacun des députés ou maires d’arrondissement UMP de Paris, pour s’assurer un accueil favorable…

Rachida Dati, 47 ans, maire du VII e arrondissement depuis 2008, à peine remise de ses joutes contre Fillon pourrait donc avoir une nouvelle rivale à droite qui promet de lui donner du fil à retordre. On apprend selon le Point qu’un proche de NKM pourrait briguer «sa mairie». Un comble. Mal partie dans les sondages, Rachida Dati dont la ténacité n’est plus à prouver n’a pas dit son dernier mot.

Au PS, Anne Hidalgo, 54 ans, n’aura a priori pas d’adversaire. Première adjointe de Bertrand Delanoë depuis 2001, elle est son successeur naturel. Elue de terrain, elle est aussi la plus enracinée dans la capitale. Candidate déclarée depuis septembre 2012, elle oppose sa «passion sincère pour Paris» aux velléités personnelles et présidentielles de ses futures rivales potentielles.

La campagne est donc lancée. Mais à ces messieurs qui se réjouissent déjà d’assister à un « combat de femmes », rappelons qu’il sera avant tout politique.