Les 10 drames américains qu’il faut avoir vus dans sa vie !
Ils vous émeuvent, vous réveillent, vous bouleversent… immanquablement ! Focus sur les plus grands films dramatiques du cinéma outre atlantique, entrés pour la plupart au panthéon des chefs d’oeuvre du septième art…
Autant en emporte le vent (1939)
De quoi ça parle ?
En Georgie, en 1861, Scarlett O’Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n’a d’yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d’avis, mais à la réception des Douze Chênes c’est du cynique Rhett Butler qu’elle retient l’attention…
Pourquoi faut-il le voir ?
Sur fond de guerre de Sécession, cette sublime fresque sentimentale fait se confronter deux icônes du 7e art, Vivien Leigh et Clark Gable, dans une histoire d’amour aussi fiévreuse que chaotique où le lyrisme le dispute à la démesure. Sentiments contradictoires, dilemmes moraux, engagement, petites et grandes guerres acharnées, Autant en emporte le vent nous fait voyager (comme ces romans dans lesquels vous vous plongez sans compter les heures) au coeur des coups de coeur et de sang de ses personnages confrontés à un destin hors du commun.
Héroïne dramatique par excellence, la complexe Scarlett O’Hara (jeune fille futile devenue femme brisée) est de celles qui vous énervent, vous passionnent, vous émeuvent d’un claquement de doigts. Face à elle, le taciturne Rhett Butler (à sa manière tout aussi tourmenté) incarne le mystère, le cynisme et le charme à l’état pur.
On pourra aussi vous dire de voir ce chef-d’oeuvre à oscars pour parfaire votre culture historique (les conventions et la condition humaine de l’époque étant remarquablement mises en scène dans des décors somptueux). Il faudra surtout le faire pour satisfaire votre passion cinéphile, votre amour de l’Amour et des histoires qui font rêver.
Le saviez-vous ?
A cause des lois raciales en vigueur à l’époque en Georgie, Hattie McDaniel (Mammy) n’aurait pu assister à la première du film qui se déroulait à Atlanta le 15 décembre 1939. Ne voulant pas mettre son producteur David O. Selznick en position de défenseur, elle lui envoya une missive le prévenant qu’elle serait indisponible ce jour-là. Cet esprit ségrégationniste très vivace à l’époque ne l’empêcha pas de recevoir en 1940 l’Oscar du Meilleur Second Rôle féminin. Elle devenait ainsi la première artiste noire nommée et récompensée d’un Oscar.
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