VIDEO – Affaire Duhamel – Christophe Barbier perplexe : « Pourquoi Aurélie Filippetti n'a pas prévenu la justice ? »
Présent sur le plateau de L’Heure des pros, Christophe Barbier s’est indigné contre le comportement d’Aurélie Fillipetti dans l’affaire Duhamel. Il lui reproche de ne pas avoir saisi la justice, alors qu’elle avait été mise au courant des faits présumés d’inceste.
Alors que des accusations d’inceste pèsent désormais sur l’acteur Richard Berry (sa fille Coline a porté plainte pour viols et agressions sexuelles et corruption de mineur), l’affaire Duhamel n’a pas encore révélé ses nombreux mystères. Et c’est l’un d’entre eux qu’a essayé de soulever le journaliste Christophe Barbier, ce 3 février, sur le plateau de Pascal Praud, dans l’émission L’heure des pros. Dans son livre La Familia grande, Camille Kouchner, qui accuse son ex-beau-père Olivier Duhamel d’avoir abusé de son frère jumeau quand il était mineur, tente de décrypter la loi du silence. Mise au courant il y a deux ans, l’ancienne ministre Aurélie Filippetti, enseignante à Sciences Po Paris comme Olivier Duhamel, avait averti le directeur de l’institut d’études politiques, Frédéric Mion, sur les faits qu’elle venait d’apprendre.
“On s’est passé le ballon de main en mains en disant, ‘j’ai appris ça, est-ce que tu le savais ? Vas-y dis-le.’ Personne ne le voulait le faire. Quand Aurélie Filippetti reproche au directeur de Sciences Po de ne pas avoir prévenu la justice, elle était ancienne ministre, pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ?“, s’est indigné Christophe Barbier, auprès de Pascal Praud. “Elle ne se sentait pas légitime à le faire, parce qu’elle ne le connaissait pas ? Elle a passé le ballon.” Une opinion que ne partage pas d’autres chroniqueurs. “Elle a eu un comportement impeccable, Christophe”, a défendu Philippe Bilger, magistrat honoraire et président de l’Institut de la parole.
“J’aurais peut-être dû faire plus”
“Pourquoi n’a-t-elle pas prévenu le procureur elle-même ?“, s’est enquis Christophe Barbier, indigné. Et de conclure : “C’est compliqué.” De son côté, Aurélie Filippetti, elle-même, a fait part de quelques regrets. Interrogée début janvier sur RTL, elle avouait très émue : “J’aurais peut-être dû faire plus, mais j’ai fait ce que je pensais être le plus juste. J’ai fait mon devoir comme citoyenne, femme, mère, enseignante”. Ayant appris les faits, l’ancienne ministre avait contacté un avocat pénaliste pour lui demander conseil. Ce dernier lui avait signifié que les fais étaient prescrits. Elle avait tout de même prévenu Frédéric Mion, qui n’avait finalement pas agi.
Crédits photos : Capture d’écran – CNews
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